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 Issu de la Classe Supérieure d’Art Dramatique de la Ville de
Paris, Pascal Ruiz (qui s’est longtemps appelé Pascal Laurens) a été l’élève
de Jean-Laurent Cochet et d’Isabelle Nanty. Le
premier lui offre le baptème du
feu : acteur, il donne la réplique à Jean Le Poulain et Georges Descrières
en laquais du Bourgeois Gentilhomme à la
Comédie-Française, joue avec Jean Parédès Labiche
ou le temps des bourgeois de Jean Dutourd au Palais Royal, Bazile dans Le mariage de Figaro à Hébertot, Frontin dans Les sincères de
Marivaux, ou encore Donogoo de Jules
Romains pour la télévision. Assistant metteur en scène, il participe, entre
autres, aux montages du Président Haudecoeur
pour Au Théâtre Ce Soir et Revenu de l’étoile avec Odette
Laure. C’est ensuite Jean-Luc Moreau qui le dirige dans Mademoiselle Montansier aux côtés de Geneviève Fontanel
et José Arthur au Palais-Royal. Il y incarne Bonaparte avant de jouer Le
passé défini de Jean Cocteau à la Gaité-Montparnasse.
Après cette première époque « répertoire », Pascal collabore avec
son frère, Fabien Ruiz, pour divers spectacles musicaux et
chorégraphiques : Jazz’n'Tap pour la Comédie
de Picardie, Claquettes ! pour Les Jeunesses Musicales de France.
On le retrouve au Théâtre des Cinq-Diamants, où il
joue Arlequin du Jeu de l’amour et du hasard, le rôle titre du Bal du lieutenant Helt
de Gabriel Arout et le face à face tragique de Oui
du même auteur.
Période humour, ensuite, avec Pas de panique, mais un vague sentiment
d’inquiétude…, qui lui vaut, en même temps
que Stéphane Guillon ou DanyBoon, de nombreux
prix en festivals. Il participe à de très nombreux enregistrements
télé pour Philippe Bouvard à Bobino, puis, joue au Théâtre d’Edgar, L’affaire
Machin-Chose de Frédéric Sabrou et Le
grumeau de J.C. Barc, et enfin Y a-t-il un facho dans le frigo ? de Laurent Savard,
pour Le Splendid.
Lancé dans la mise en scène avec Les tue-l’amour
de Karine De Démo, puis Un coeur sous la
ceinture de Pascal Assy, deux très gros succès aux Blancs-Manteaux, il dirige durant sept ans le Théâtre
de Lumières de Saint-Privat des Prés (Dordogne).
Reprise de Oui, cette fois sous la direction de Christophe Luthringer, au Vingtième-Théâtre, à Paris. Ce spectacle
est suivi d’une collaboration heureuse avec le comédien et metteur en scène
Patrick Martinez : mises en scène à deux têtes du Pour un
oui ou pour un non de Sarraute, du Trahisons de Pinter et
surtout création du Circuit ordinaire de Jean-Claude Carrière au
Petit-Hébertot.
Il s’éloigne un temps de la scène pour écrire. Il tourne avec Anne
Brochet (Un château en Espagne, d’Isabelle Doval),
aux côtés de François Cluzet (Mon père est femme de ménage, de Saphia Azzedine) et Le petit salopard, savoureux
premier film de Darius Langmann et Naïl Malichmann, occasion de
retrouvailles à l’écran avec Isabelle Nanty.
Il réalise le court-métrage Anthologie de langues françaises.
Pascal abandonne alors le pseudonyme de Laurens (hommages à ses maîtres réels
et virtuels : Cochet et… Olivier!), reprend son
état-civil et signe Demoiselles de Milly, spectacle de rue pour la
Ville de Milly-la-Forêt, dans lequel il dirige la distribution du Magicien
d’Angoulême (Carmen, Mathieu et Naïl).
Comédien
Les Sincères de Marivaux
Le Mariage de Figaro de Beaumarchais
Donogoo de Jules Romains
Le Passé défini de Jean Cocteau, m.e.s.
Anne Revel
Le Jeu de l’Amour et du Hasard de Marivaux, m.e.s.
Catherine Brieux.
Le Bal du Lieutenant Helt, m.e.s. Catherine Brieux
Y-a t’il un facho dans le frigo ? de
Laurent Savard
Mademoiselle Théâtre au Palais Royal
Le Grumeau de Jean-Christophe Barc
Pas de Panique mais un vague sentiment d’inquiétude ! de Pascal
Laurens
Le court-circuit de Jean-Claude Carrière, co-m.e.s.
Patrick Martinez
Magicien d’Angoulême de
Michel Rivgauche
Pascal
Laurens fut membre de La Compagnie Jean Laurent Cochet de 1983 à 1985, de La
Compagnie d’Epidaure de 1991 à 1992 et de La Compagnie Catherine Brieux de
1992 à 1993.
2007 Ca
va nous mener où tout ça ? de et par La Compagnie De Zafran
Jazz’n tap
à la Comédie de Picardie
Un Cœur sous la ceinture de Pascal Assy aux Blancs Manteaux…
Tue l’Amour aux Blancs-manteaux
Magicien d’Angoulême Comédie
Saint-Michel
Un
Son et Lumières en Périgord.
Il
est également auteur.
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